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Comité de Soutien 74 aux primaires

Chers camarades

 

Le 05 août 2011, les militants et sypathisants Ségolènistes de Haute-Savoie se sont rassemblés autour de Claire DONZEL loyale et fidèle représentante de Ségolène ROYAL pour ce département.

 

Jean-Erick Gil et Jean-Claude BRIZION ont proposé de créer un comité de soutien pour les élections primaires citoyenne du 9 et 16 octobre prochain. Notre candidate sera très prochainement informée  de cette volonté militante,elle aura ainsi connaissance des premiers signataires.

 

un bureau exécutif à été proposé et accepté par l'ensemble des membres présents sont donc élus:            

 


  • Claire DONZEL                    Présidente  claire.donzel@free.fr         
  •  Tél: 06 77 16 11 06
  • Jean-Claude BRIZION  Vice-Président  jeanclaude 74300@neuf.fr   
  • Tél: 06 68 58 91 78
  • Jean-Erick     GIL                 Secrétaire       picetgil@libertysurf.fr   
  •   Tél:06 63 07 44 64   
  • André le-Noan         Secrétaire-adjoint     le-noan.andré@wanadoo.fr
  •   Tél: 06 66 09 18 26

En cette période estivale, il est volontairement indiqué le n° de téléphone mobile leurs titulaires sont également mobile.

 

Un compte-rendu est établi dans les jours qui suivent  la réunion du comité de soutien, pour le recevoir il faut être membre du comité de soutien, tu peux nous rejoindre à tous moments.

 

Prends connaissance de l'invitation  ci-dessous , après avoir rempli le formulaire,  nous t'invitons à le retourner à l'adresse indiquée aussitôt pour être convié à notre prochaine réunion.

 

 

 

 

Claire DONZEL

Conseillère régionale

1ère Secrétaire fédérale PS 74

 

+ 18 chemin des Cloches

74940 ANNECY le VIEUX

( 09 61 64 59 38

% 06 77 16 11 06

= claire.donzel@free.fr

Aux ségolènistes de Haute-Savoie

 

Annecy, le 27 juillet 2011

Cher-e camarade, cher-e ami-e,

 

 

Tu t’étais prononcé-e en faveur de la motion portée par Ségolène ROYAL lors du congrès de 2009 (ou as fait connaître, à un moment ou un autre, ton intérêt pour sa candidature). Aujourd’hui, c’est aux Primaires citoyennes organisées par le PS et ses partenaires qu’elle concourt, pour lesquelles j’ai eu l’honneur et le plaisir de lui apporter mon parrainage.

 

La campagne interne va être très courte. Aussi devrons-nous être en ordre de marche dès la rentrée pour lui apporter notre soutien et contribuer à ce qu’elle remporte ces Primaires. Pour cela, Jean-Claude BRIZION et Jean-Eric GIL prennent l’initiative d’une part de créer un Comité de soutien 74, d’autre part, de fédérer au cours de l’été les camarades et ami-e-s susceptibles de s’engager derrière Ségolène ROYAL.

 

Je t’invite donc à retourner dès que possible, si tu le souhaites, à Jean-Claude BRIZION (5 rue Claude Hugard 74300 CLUSES – jeanclaude74300@neuf.fr – ( 04 50 18 06 55 / 06 68 58 91 78) et à diffuser autour de toi le coupon-réponse ci-dessous.

 

 

Dans l’attente de te retrouver bientôt pour ce nouveau défi, je te prie d’agréer, cher-e camarade, cher-e ami-e, l’expression de mon dévouement socialiste.

 

 

 

 

Claire DONZEL

#------------------------------------------------------------------------------------------------------

A retourner à Jean-Claude BRIZION - 5 rue Claude Hugard 74300 CLUSES – jeanclaude74300@neuf.fr

 

Je soussigné-e …………………………………………………………………………………...

 

Adresse………………………………………………………………………………………….

 

Tél ….…………… / Portable………………… mel …………………………………………...

 

I_I souhaite                I_I ne souhaite pas figurer comme membre du Comité de soutien 74 à la candidature de Ségolène ROYAL aux Primaires citoyennes

 

I_I est disponible       I_I n’est pas disponible pour s’impliquer dans la campagne

 

 

 

Da Faucigny

Ce comité réunit les adhérents Désirs d'avenir et soutiens de Ségolène Royal dans la vallée de l'arve, le Faucigny et le Mont-Blanc.

Agenda Da Faucigny

Jeudi 28 juillet 2011 " Création d'un comité de Campagne Haute-Savoie"

9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 16:39

 

 

 

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Dans cette seconde partie de l’interview de Ségolène Royal sur France Inter jeudi, la candidate a répondu à quelques questions d’auditeurs - aucune auditrice ! - et Patrick Cohen a été assisté dans son œuvre par Jean-François Achilli en fin d’émission.

Sur une quinzaine de minutes, les retraites et le thème de la prise en compte de la pénibilité ont été à nouveau abordés via la question-témoignage d’un auditeur pendant 3 min 30 s. Etonnamment, Patrick Cohen n’a pas développé ce thème pourtant important après la réponse de Ségolène Royal, contrairement aux autres question.

Notamment sur le thème du SMIC à 1500 euros du projet des socialistes et donc du pacte présidentiel en 2007 et sur la revalorisation des bas salaires. Plutôt que de parler de l’intéressante question de la revalorisation des bas salaires, qui intéresse tout le monde, Patrick Cohen a préféré pinailler, ergoter – sans doute qu’il espérait un « coup » pour augmenter son audience – sur ce que Ségolène Royal avait dit exactement sur le SMIC à 1500 euros en 2007.

Pendant que Ségolène Royal était tournée vers le futur des Français, vers l’élection présidentielle de 2012 et la revalorisation des bas salaires, de tous les bas salaires, Patrick Cohen était tourné vers le bon coup à tirer du passé, celui de l’élection de 2007 et d’une mesure non reprise par le PS aujourd’hui !

Dans cette seconde partie, la candidate a parlé des Jeux Olympiques, écologie et démocratie participative, nécessaire « réflexion » et souci de « la façon dont on peut innover » : « Je pense que ce qui a manqué au projet d’Annecy, c’est une vraie vision écologique d’un projet, d’autre part c’est de n’avoir pas associé la population. ». Ségolène Royal a déjà mis en place cette démarche en Poitou-Charentes, pour la Créateuf par exemple, qui est une éco-manifestation et qui est organisée de manière participative et préparée avec un budget participatif.

Ségolène Royal a parlé de l’utilisation par un sénateur de frais de représentation hors du cadre d’utilsation de ces frais : « Il devrait y avoir en effet un certain nombre de règles qui s’imposent automatiquement. […] Un élu de la République doit être exemplaire, n’est pas là pour se servir, mais est là pour servir. »

Ségolène Royal a aussi parlé primaires, ralliement de cadres du PS et congrès d’un part, primaire démocratiques et citoyennes et problèmes des Français de l’autre.

Et pour finir, elle a parlé de ce qui la différencie des autres candidats :

«  D’abord j’ai l’expérience d’une campagne présidentielle, ça je crois que c’est un acquis très important. […]

Et puis je pense qu’avec l’expérience qui est la mienne, et la vision de la politique qui est la mienne, je crois que le projet que je propose est le plus à même de redonner à la France un avenir. Voilà.

J’ai le souci de la politique par la preuve, je veux être la candidate et la présidente des solutions, qui mettra un ordre social  juste. […]

Et en tout cas cette force-là politique me conduit aussi à penser à un rassemblement de l’extrême-gauche jusqu’aux centristes humanistes. […]

Et voilà aussi ma force, c’est que je crois que chacun sait que je suis une femme d’action, et que je passe des discours aux actes, et que j’ai ce courage-là et cette capacité à rassembler pour mettre en mouvement toute une société qui a envie, non plus seulement de survivre, mais aussi de vivre. »

Frédérick Moulin

 

 

 

       

  Transcription par Militants de l’Espoir à Gauche avec Ségolène Royal / F.M.

Patrick Cohen : Ségolène Royal, vous avez une idée, une recette, un mode d’emploi pour reconquérir le cœur des délégués olympiques pour un projet, si tant est que vous soyez favorable à ce qu’on puisse, la France puisse organiser dans les années ou les décennies à venir, à nouveau, un événement olympique ?

Ségolène Royal : mais bien sûr. Je pense que ce qui a manqué au projet d’Annecy, c’est une vraie vision écologique d’un projet, d’autre part c’est de n’avoir pas associé la population. Vous avez vu que les habitants n’nt pas été associés, et moi je crois qu’un projet olympique n’est pas seulement porté par une équipe, dont la composition, peut-être, laissait à désirer...

Patrick Cohen, pendant qu’elle parlait, un ton en dessous : elle a changé plusieurs fois.

Ségolène Royal, sans s’arrêter : … mais c’est un projet aussi de tout un territoire, donc il faut associer tout un territoire, et surtout, il faut être très avant-gardiste sur la dimension écologique des équipements, du fonctionnement, des déplacements, et à ce moment-là ça peut devenir un atout considérable pour le rayonnement et pour le développement, non seulement d’un territoire, mais d’un pays tout entier.

Patrick Cohen : est-ce que c’est toujours un atout considérable ? On a en tête le précédent de la Grèce qui a investi quelques 40 milliards d’euros il y a 7 ans pour organiser les JO et puis avec des équipements qui restent en déshérence aujourd’hui, que d’ailleurs le gouvernement Papandréou veut privatiser, ça coûte très, très cher.

Ségolène Royal : eh bien c’est précisément ces contrexemples-là sur lesquels il faut réfléchir pour avoir des décisions beaucoup plus judicieuses. Il peut y avoir aussi des équipements provisoires, il peut y avoir une réflexion sur la façon dont les équipements, ensuite, sont réutilisés ou sont transformés, il doit y avoir une réflexion sur la mobilisation des filières de développement économique et de développement écologique, sur la façon dont on peut innover sur les différents bâtiments, je le disais tout à l’heure, sur les modes de déplacement. Donc un grand projet comme celui-là, c’est de toute façon une chance extraordinaire, un projet à saisir, mais il faut être intelligent pour qu’il y ait à la fois un entraînement économique, social, culturel, et en même temps une anticipation du futur par rapport aux nouveaux défis de protection de l’environnement.

Patrick Cohen : Ségolène Royal est l’invitée de France Inter ce matin jusqu’à neuf heures moins cinq. Il est 8h41, après un sonal, on vous retrouve, Madame Royal, avec les auditeurs d’Inter au standard.

Patrick Cohen : 01 45 24 7000, Julien nous appelle de Paris. Bonjour Julien.

Julien : bonjour. Bonjour Madame Royal

Ségolène Royal : bonjour Monsieur.

Julien : je suis militant socialiste et je voulais avoir votre avis sur des faits dont a rendu compte Patrick Cohen récemment et qui concerne un sénateur, Monsieur Pastor, qui est questeur à l’assemblée et sénateur socialiste du Tarn, et qui a fait établir deux fausses factures finalement, de restaurant, un restaurant établi par sa fille ou sa belle-fille je ne sais plus, et qui ensuite a fait établir un faux communiqué de presse du président du Sénat pour le soutenir.

 

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Ségolène Royal : eh bien je trouve que c’est tout à fait lamentable. Voilà. Je n’ai pas d’autres mots.

Patrick Cohen : bon. Ça vous suffit, euh, Julien, comme réponse ?

Julien : oui, est-ce que vous pensez pas que ce sénateur devrait, a minima, démissionner de son poste, par exemple, de questeur ?

Ségolène Royal : je trouve qu’il devrait y avoir en effet un certain nombre de règles qui s’imposent automatiquement et qui appliquent le principe selon lequel un élu de la République doit être exemplaire, n’est pas là pour se servir, mais est là pour servir. Et je pense que s’il y avait des règles fermes  et strictes qui sanctionneraient immédiatement ce type de comportement, eh bien ça irait mieux.

Patrick Cohen : merci Julien pour cette question. On va revenir à la question des retraites, qui suscite une interrogation, un appel de François, de Paris aussi. Bonjour François.

François : oui, bonjour Patrick Cohen, bonjour Ségolène Royal.

Ségolène Royal : bonjour Monsieur.

François : Ségolène Royal, je voudrais vous poser une question qui me tient beaucoup à cœur. J’ai participé aux manifestations contre la réforme des retraites, je vais bientôt avoir 67 ans, je travaille encore, je vais être à la retraite à la fin du mois d’août, je suis dans l’Education nationale, et j’ai rencontré dans ces manifestations des gens qui avaient des métiers pénibles, et qui effectivement étaient ulcérés par l’idée de devoir travailler plus longtemps.

Et en réfléchissant à leur position, je me suis dit que ces gens, si on les laissait partir plus tôt, évidemment ce serait un moindre mal pour ceux qui ont déjà exercé pendant 40 ans des métiers pénibles, mais ils vont quand même mourir 7 ans plus tôt que les autres.

Alors est-ce que le vrai problème pour ceux qui aujourd’hui se trouvent confrontés à des métiers pénibles, pour ceux qui rentrent dans des métiers pénibles, est-ce que ce n’est pas d’imposer des parcours professionnels qui obligent les entreprises à ne pas exposer leur personnel à des conditions de travail qui vont peser sur leur espérance de vie ?

Parce que j’avoue que je suis très, très mal à l’aise, et même scandalisé par l’idée qu’on propose à des gens d’échanger 7 ans de vie en moins contre un départ à la retraite plus précoce.

Alors je précise bien, je ne demande pas qu’on fasse travailler les gens plus longtemps, mais je demande que ceux qui aujourd’hui rentrent dans des métiers pénibles, eh bien on impose qu’ils ne restent pas dans ces métiers pénibles suffisamment longtemps pour que ça les fasse mourir plus tôt que les autres. Qu’est-ce que vous pensez de cette proposition ?

Patrick Cohen : merci François, Ségolène Royal.


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Ségolène Royal : d’abord merci pour ce témoignage, hein, qui conforte ce que je disais tout à l’heure, à savoir la nécessité impérative de maintenir la possibilité de partir à la retraite pour les ouvriers et salariés, et femmes notamment beaucoup hein, qui n’ont en plus pas la durée de cotisation parce qu’elles se sont arrêtés pour élever leurs enfants, donc ce droit de partir et à 60 ans pour les uns, et à 65 ans pour ceux qui ont leur durée de cotisation.

Vous posez la question de la pénibilité du travail, au fond, hein, et moi je suis allée voir en Finlande comment ils avaient résolu le problème de départ à la retraite par rapport à la prise en compte de la pénibilité du travail, et dans les entreprises, en effet, il y a une forme d’obligation à réfléchir sur le contenu du travail au fur et à mesure où les salariés avancent en âge.

Et c’est ce qui a permis de régler le problème des retraites, c’est-à-dire, au fond, d’aboutir à une retraite un peu à la carte, là, les salariés qui sont en bon état de santé, qui sont heureux d’être au travail, continuent à travailler, et ceux qui sont usés par le travail avant ont le droit de partir. Et cette question-là, elle est en effet cruciale, et c’est ce qui n’a pas été pris en compte par le gouvernement, qui devait être prise en compte notamment, puisqu’il y a avait une obligation dans la loi de la réforme des retraites de 2003, je le répète, de négocier, de discuter avec les représentants des salariés pour que la pénibilité du travail soit intégrée dans la réforme des retraites.

Et je pense en effet que c’est la clé de la mise en place d’une bonne réforme des retraites, et c’est en tout cas moi ce que je ferai à partir de 2012 parce qu’il y a des solutions qui permettent de sauver le système de retraite sans dépenser plus, et en même temps de faire en sorte que les salariés soient protégés et puissent profiter de cette retraite.

Patrick Cohen : au standard de France Inter, José nous appelle de Nice. Bonjour José.

José : bonjour Patrick Cohen, bonjour Madame Royal. Madame Royal, Madame Royal j’ai une question courte et précise. Merci de me faire une réponse, une réponse idem, courte et précise.

Ségolène Royal : oui.

José : Madame Royal, pour les futures élections, allez-vous nous ressortir le SMIC à 1500 euros que vous ne pourrez pas tenir ? D’ailleurs vous l’aviez vous-même annoncé, que vous n’auriez pas pu honorer cet acte. Merci.

Patrick Cohen : merci José, Ségolène Royal.

Ségolène Royal : je proposerai, d’ailleurs c’est dans le projet des socialistes, une négociation sur l’augmentation des bas salaires. De tous les bas salaires, pas seulement le SMIC. Voilà.

Patrick Cohen : d’accord. Mais pas de niveau du SMIC ou d’objectif fixé à l’avance comme ça avait été le cas lors de votre campagne de 2007 ?


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Ségolène Royal : non. Pourquoi ? Parce que c’est la globalité des bas salaires qu’il faut relever, par rapport ne serait-ce qu’au maintien du pouvoir d’achat. Et d’ailleurs dans le projet des socialistes, les socialistes ne reprennent pas le SMIC à 1500 euros.

Patrick Cohen, pendant que Ségolène Royal parle : c’était une erreur de votre campagne en 2007 ?

Ségolène Royal : ils englobent la… c’était dans le projet des socialistes, donc je me devais de défendre le projet des socialistes, l’objectif du SMIC à quinze cents euros est un bon objectif, parce qu’essayez de vivre avec 1500 euros et vous verrez ce que ça donne, en revanche, ce qui n’allait pas, c’est que les salaires qui étaient juste au-dessus de 1500 euros, et qui donc étaient rattrapés par le SMIC, eux pensaient justement que c’était quelque chose d’injuste puisqu’ils n’étaient pas pris en compte dans cet objectif de revalorisation du SMIC.

Patrick Cohen : et vous aviez dit à ce moment-là queeeee … enfin, après la campagne, après l’élection, vous aviez dit qu’ce… c’était euhhhh … ça n’était pas crédible, et qu’à l’avenir il fallait queeeee …

Ségolène Royal : non, je n’ai pas dit ça.

Patrick Cohen : si, si, vous l’aviez dit. Vous aviez dit ça n’était pas crédible : la généralisation des 35 heures et le SMIC à 1500 euros, c’étaient des promesses qui n’étaient pas crédibles.

Ségolène Royal : non Monsieur , je n’ai pas dit cela, j’étais…

Patrick Cohen, lui coupant la parole : j’ai votre citation sous les yeux, pardon (petit rire).

Ségolène Royal : ce n’est pas que ce n’était pas crédible, c’est que ça n’avait pas été compris par les électeurs, l’objectif de l’augmentation du SMIC, qui est un bon objectif, je le dis, c’est un objectif social. En revanche, ce qui n’avait pas été clair pour les électeurs, je viens de le dire, c’est que tous les gens dans les réunions publiques que je faisais, ceux qui étaient juste un peu au-dessus du SMIC, se disaient : mais pourquoi vous avez un objectif de revalorisation du SMIC, et pas des bas salaires qui sont juste au-dessus du SMIC.

Donc la vraie question, c’est une revalorisation, une défense du pouvoir d’achat des bas salaires, avec une plus juste répartition au sein des entreprises des bénéfices des entreprises. Est-ce que vous trouvez normal que les patrons du CAC 40 augmentent leurs revenus de 25%, augm

 

Patrick Cohen : autre question pour vous Madame Royal, Sylvain, qui nous appelle de Paris. Bonjour Sylvain.

Sylvain : oui, bonjour Monsieur Cohen, bonjour Madame Royal.

Ségolène Royal : bonjour.

Sylvain : une question autour des primaires. Donc on assiste actuellement au ralliement de nombreux grands élus et cadres du parti sur la Première secrétaire et l’ex-Premier secrétaire, donc Martine Aubry et François Hollande. Ne trouvez-vous pas qu’on est en train de répéter une forme de congrès, et est-ce que ce n’est pas dangereux pour des primaires qui sont censées être ouvertes à tous les Français ? Merci.

Patrick Cohen : Ségolène Royal.

Ségolène Royal : oui je le pense. Je pense que les primaires, ce n’est pas un congrès, donc ce ne sont pas des bataillons d’élus qui se mettent face à face, il y a des règles pour ces primaires, qui [sont] de trouver un certain nombre de parrainages. Moi j’ai choisi les parrainages des élus de terrain, conseillers régionaux, conseillers généraux. Une fois obtenus ces 100 parrainages, je les ai déposés à la Haute Autorité, et je ne me suis pas mise en chasse de bataillons de soutiens. En effet, c’est d’abord aux électeurs auxquels il faut s’adresser…

Patrick Cohen, pendant qu’elle parle : mais… bien sûr.

Ségolène Royal, sans s’arrêter : … et c’est d’abord aux Français qu’il faut s’adresser, et ne pas confondre un congrès, des opérations d’appareil, et des primaires démocratiques et citoyennes.

Patrick Cohen : bien ssssssssûr, mais pour une candidature, des ralliements de personnalités, ça peut pas faire de mal, Ségolène Royal ?

Ségolène Royal : ce n’est pas l’esprit des primaires. Et je pense qu’il faut bien comprendre que nous nous adressons là à tous les citoyens, j’espère qu’il y aura plus d’un million de votants, ça donnerait une dynamique présidentielle très forte…

Patrick Cohen, lui coupant la parole : ça veut dire que vous pensez que les personnalités importantes du parti, les dirigeants, devraient observer une neutralité dans ces primaires et ne pas dire pour qui ils votent, comme euh… Jean-Marc Ayrault l’a fait cette semaine, et puis d’autres …

Jean-François Achilli : Jérôme Cahuzac.

Patrick Cohen : … Vincent Peillon, Jérôme Cahuzac pour François Hollande, d’autres avant pour Martine Aubry. Il devraient pas dire, euh… qui ils soutiennent ?

Ségolène Royal : ils font ce qu’ils veulent.

Patrick Cohen : bon. Jean-François Achilli.

Jean-François Achilli : à propos de ces primaires, Ségolène Royal, j’espère que je ne me trompe pas de citation, hein, vous promettez une « surprise ». Qu’est-ce qui vous fait dire que vous allez gagner, qu’est-ce que vous avez de plus que les autres ?

Ségolène Royal : ah, je ne sais pas encore si je vais gagner, en tout cas…

Jean-François Achilli, lui coupant la parole : vous l’avez dit, hein, non, j’me trompe ? Vous avez dit : « Je vais gagner », c’est ça ?

Ségolène Royal : non, je n’ai pas dit ça…

Jean-François Achilli, dans un rire soufflé : hhhhhh, d’accord…

Ségolène Royal : … j’ai dit : « Il y aura sans doute une surprise dans ces primaires. », que j’espère bien sûr positive, c’est pour ça que je suis engagée dans ces primaires, c’est bien évidemment pour les gagner. Vous savez, ça fait 25 ans que je suis engagée en politique, que je fais des campagnes électorales, et je n’ai jamais annoncé à l’avance que j’allais gagner.

En revanche, je fais tout pour cela, je fais tout pour convaincre, en effet, que je suis la plus à même de battre Nicolas Sarkozy. Voilà .

Jean-François Achilli : et qu’est-ce que vous avez de plus que vos concurrents ?


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Ségolène Royal : eh bien ça prendrait toute une émission, et même plus, et même davantage, j’espère. (Rire) D’abord, voilà, j’ai l’expérience d’une campagne présid…

Patrick Cohen : bon, un p’tit résumé alors.

Ségolène Royal : un petit résumé, si vous voulez. D’abord j’ai l’expérience d’une campagne présidentielle, ça je crois que c’est un acquis très important, puisqu’au fond, tout a été mis sur la table, tout a été mis à jour, on connaît mes qualités et mes défauts.

Les défauts, j’espère les avoir travaillés, avoir travaillé dessus pour les surmonter, les qualités les avoir renforcées. J’ai traversé aussi beaucoup d’épreuves. J’ai beaucoup souffert d’abord de cette défaite, de n’avoir pas donné à ces 17 millions d’électeurs l’espérance qu’ils attendaient. Il y a des épreuves ensuite qui se sont succédées, des victoires aussi, avec l’élection à la tête de la Région.

Et puis je pense qu’avec l’expérience qui est la mienne, et la vision de la politique qui est la mienne, je crois que le projet que je propose est le plus à même de redonner à la France un avenir. Voilà.

J’ai le souci de la politique par la preuve, je veux être la candidate et la présidente des solutions, qui mettra un ordre social  juste, on n’a pas le temps de développer ce que cela peut-être, mais rendez vous sur mon site, et sur mon blog, et sur mes discours, et sur mes interventions et sur les réalisations qui sont les miennes.

Et en tout cas cette force-là politique me conduit aussi à penser à un rassemblement de l’extrême-gauche jusqu’aux centristes humanistes, comme j’ai eu l’occasion déjà de le réaliser sur le territoire où je suis élue, car je crois qu’il y a non seulement les déçus du sarkozysme, qui ont envie que ça change, mais tous ceux qui voient bien qu’aujourd’hui nous vivons un déclassement, plus grave même qu’une crise, quelque chose qui dévisse dans le pays, donc il faut à la fois stopper ce déclin, ce grave déclin, et en même temps remonter la pente en fixant des objectifs économiques et en mobilisant le potentiel qu’il y a sur tout le territoire français.

Patrick Cohen : dernière chose, puisqu’on se projette dans l’élection de l’an prochain, si vous êtes désignée à l’issue de ces primaires, vous… il y a toutes les chances pour que vous vous retrouviez au second tour face au président sortant, comme dit Martine Aubry, Nicolas Sarkozy, c’est-à-dire qu’on ait la même affiche qu’en 2007, c’est un handicap ou un atout d’avoir cette sorte de revanche ou de match retour à nouveau pour cette élection de 2012 ?

Ségolène Royal : mais l’élection présidentielle, ce n’est pas un combat d’image ou d’affiche. C’est un projet…

Patrick Cohen, lui coupant la parole : c’est souvent le duel de 2 personnes à la fin, hein.


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Ségolène Royal : oui, mais bien sûr, c’est le duel de 2 personnalités, mais surtout de 2 visions de l’avenir de la France, et de la capacité que l’on a ou pas à mettre en application les promesses que l’on fait.

Et voilà aussi ma force, c’est que je crois que chacun sait que je suis une femme d’action, et que je passe des discours aux actes, et que j’ai ce courage-là et cette capacité à rassembler pour mettre en mouvement toute une société qui a envie, non plus seulement de survivre, mais aussi de vivre.

Patrick Cohen : merci Ségolène Royal d’être venue ce matin au micro de France Inter.

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Le saviez-vous ?

  •  l'incompétence, n'est pas là où on le dit ...

 

  • Ségoléne Royal a déclaré qu'il n'était pas utile d'attendre une loi pour
  • appliquer cette mesure;

  • Réponse du député UMP téléguidé par Sarkozy: il conseille
  •  à Mme Royal de relire la constitution.

  • Réponse de S Royal: il existe un article de 1945 qui exprime
  • clairement que les mineurs en prise avec la justice peuvent être
  • pris en charge dans des établissements "agréés".


  • Qui est incompétent ?