Chères amies, chers amis,
Tout d’abord dire que je ne suis pas politiquement correct, juste une femme qui ose aller un peu plus loin que loin de la promenade autorisée.
Ce que j'aime chez Ségolène Royal, c'est QU'ELLE PORTE CETTE QUESTION comme je la porte aussi ETRE ou NE pas ETRE. Personnellement je me sens en résonances avec ses actions qui ouvrent un espace à l'enthousiasme, à la participation, à la parole au cœur des peuples... aux changements d’attitudes individuelles et collectives.
Elle sait prendre et apprendre de toutes les nations, pays et s’enquiert de ce qui est mieux pour tous et tout un chacun. Son courage et une forte volonté de garder le cap afin de voir l'émergence d'une autre attitude de se comporter, de voir se dessiner d'autres valeurs de justice, d'autres valeurs de partage, d'autres façons d'aimer et respecter la vie. Etre des artistes de la vie me semblerait une très belle chorégraphie internationale.
Quand mon cœur a le désir de voir en Ségolène Royal, porte-drapeau d'un courage au féminin en quoi elle est différente, c'est d'entrer en résilience aux chocs d'un système misogyne où 2 femmes sur 3, même dans des pays dits avancés sont victimes de violence... de la violence psychique et ses conséquences morbides sur l’être, les agressions jusqu’au viols, morts. Ne pensez-vous pas que ces violences sont les scories des lapidations acceptées dans des temps somme toutes par très lointains dont nous n'osons même pas regarder en face leurs monstruosités.
Aujourd’hui, souffrir de ce que nous sommes devenues au mieux dans nos autonomies est combattu certaines fois pas une aberration sociale, qu’il conviendrait de dénoncer et d’ énoncer les mécanismes primaires ancestraux les soutenant, de mon point de vue, un problème d’ aliénation qui fait beaucoup de mal à nos relations dans la société.
Oui, j’ai à cœur de dire en quoi, pour moi, elle est différente et porte haut le fait de vivre son courage au féminin, elle porte audacieusement le droit à la singularité.
Elle ose porter sa personnalité sans avoir une allégeance ou une vassalité contrainte pour avoir le droit de paraître dans l'espace public réservé très longtemps à la domination masculine.
Elle ose avoir une volonté attirant toutes les volontés qui cherchent confiance dans une autre manière de voir évoluer le monde, la gestion de la planète et la parole des peuples au cœur des décisions qui nous engagent individuellement et collectivement ainsi que l’avenir de la TERRE.
Elle ose avoir une volonté et d'en garder le cap selon ses convictions. Sa bienveillance sur les valeurs de la justice, de la responsabilité, lui donne une croissance, une posture et stature de femme d'Etat dans le chant d'une espérance pour l'humanité.
Elle ose une libre expression de sa personnalité où son espérance dans sa singularité entraîne l'espérance collective.
Elle ose avoir non pas une carrière de battante mais un destin de conquérante, non pas de territoires mais d'un accès à tous à la parole constructive de relations et une attention à chacun par l’élaboration d’un projet, un symbole fort, une croissance en DIGNITE, la croissance de l'une est la croissance de toutes et tous… La participation, la relation.
Une utopie qui prend racine, son destin est déjà lié à l'histoire que cela nous plaise ou pas...
Consciente que la croissance de toutes et tous se fait aussi en ayant chaque jour, une énergie renouvelée liée à nos convictions vers un monde plus pacifié.
Je retire de ses discours et de ses lettres une force et des désirs d’avenir.
J'étais professionnellement désespéré lorsque je l'ai vue apparaître dans l'espace public, ce fut une belle surprise, car là aussi j’étais désespérée de ne pas voir une seule femme capable d’aller e n France aux plus hautes responsabilités portant la cause de notre autonomie au degré le plus élevé.
Par la suite, ce que j'ai vu se projeter sur elle, je l'avais déjà vécu pour ma part, une lapidation psychique indigne d'un peuple, en plus, celui-ci fait semblant d'avoir évolué, il lance la pierre et cache le bras. A mes yeux c’est la question de la dignité. Egaux e n droits et en dignité, à quels moments la singularité, le courage au féminin à quel niveau d’acceptation est-il digne ou pas pour la femme d'être ce qu'elle est intrinsèquement en lui proposant son développement, sa croissance au-delà de ce qui est généralement admis par la domination masculine ?
Comme pour les incivilités y aurait –il aussi des attitudes d’indignités ?
Voici ma réflexion de ce matin.
Amitiés fraternelles.
LM ELORE