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Comité de Soutien 74 aux primaires

Chers camarades

 

Le 05 août 2011, les militants et sypathisants Ségolènistes de Haute-Savoie se sont rassemblés autour de Claire DONZEL loyale et fidèle représentante de Ségolène ROYAL pour ce département.

 

Jean-Erick Gil et Jean-Claude BRIZION ont proposé de créer un comité de soutien pour les élections primaires citoyenne du 9 et 16 octobre prochain. Notre candidate sera très prochainement informée  de cette volonté militante,elle aura ainsi connaissance des premiers signataires.

 

un bureau exécutif à été proposé et accepté par l'ensemble des membres présents sont donc élus:            

 


  • Claire DONZEL                    Présidente  claire.donzel@free.fr         
  •  Tél: 06 77 16 11 06
  • Jean-Claude BRIZION  Vice-Président  jeanclaude 74300@neuf.fr   
  • Tél: 06 68 58 91 78
  • Jean-Erick     GIL                 Secrétaire       picetgil@libertysurf.fr   
  •   Tél:06 63 07 44 64   
  • André le-Noan         Secrétaire-adjoint     le-noan.andré@wanadoo.fr
  •   Tél: 06 66 09 18 26

En cette période estivale, il est volontairement indiqué le n° de téléphone mobile leurs titulaires sont également mobile.

 

Un compte-rendu est établi dans les jours qui suivent  la réunion du comité de soutien, pour le recevoir il faut être membre du comité de soutien, tu peux nous rejoindre à tous moments.

 

Prends connaissance de l'invitation  ci-dessous , après avoir rempli le formulaire,  nous t'invitons à le retourner à l'adresse indiquée aussitôt pour être convié à notre prochaine réunion.

 

 

 

 

Claire DONZEL

Conseillère régionale

1ère Secrétaire fédérale PS 74

 

+ 18 chemin des Cloches

74940 ANNECY le VIEUX

( 09 61 64 59 38

% 06 77 16 11 06

= claire.donzel@free.fr

Aux ségolènistes de Haute-Savoie

 

Annecy, le 27 juillet 2011

Cher-e camarade, cher-e ami-e,

 

 

Tu t’étais prononcé-e en faveur de la motion portée par Ségolène ROYAL lors du congrès de 2009 (ou as fait connaître, à un moment ou un autre, ton intérêt pour sa candidature). Aujourd’hui, c’est aux Primaires citoyennes organisées par le PS et ses partenaires qu’elle concourt, pour lesquelles j’ai eu l’honneur et le plaisir de lui apporter mon parrainage.

 

La campagne interne va être très courte. Aussi devrons-nous être en ordre de marche dès la rentrée pour lui apporter notre soutien et contribuer à ce qu’elle remporte ces Primaires. Pour cela, Jean-Claude BRIZION et Jean-Eric GIL prennent l’initiative d’une part de créer un Comité de soutien 74, d’autre part, de fédérer au cours de l’été les camarades et ami-e-s susceptibles de s’engager derrière Ségolène ROYAL.

 

Je t’invite donc à retourner dès que possible, si tu le souhaites, à Jean-Claude BRIZION (5 rue Claude Hugard 74300 CLUSES – jeanclaude74300@neuf.fr – ( 04 50 18 06 55 / 06 68 58 91 78) et à diffuser autour de toi le coupon-réponse ci-dessous.

 

 

Dans l’attente de te retrouver bientôt pour ce nouveau défi, je te prie d’agréer, cher-e camarade, cher-e ami-e, l’expression de mon dévouement socialiste.

 

 

 

 

Claire DONZEL

#------------------------------------------------------------------------------------------------------

A retourner à Jean-Claude BRIZION - 5 rue Claude Hugard 74300 CLUSES – jeanclaude74300@neuf.fr

 

Je soussigné-e …………………………………………………………………………………...

 

Adresse………………………………………………………………………………………….

 

Tél ….…………… / Portable………………… mel …………………………………………...

 

I_I souhaite                I_I ne souhaite pas figurer comme membre du Comité de soutien 74 à la candidature de Ségolène ROYAL aux Primaires citoyennes

 

I_I est disponible       I_I n’est pas disponible pour s’impliquer dans la campagne

 

 

 

Da Faucigny

Ce comité réunit les adhérents Désirs d'avenir et soutiens de Ségolène Royal dans la vallée de l'arve, le Faucigny et le Mont-Blanc.

Agenda Da Faucigny

Jeudi 28 juillet 2011 " Création d'un comité de Campagne Haute-Savoie"

30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 09:15

 

Publié par Hétérodoxa

post non vérifié par la rédaction

    

 

Nous avons assisté lors du deuxième débat entre les candidats aux primaires citoyennes à une discussion sur les licenciements boursiers. C’est Ségolène Royal qui a affirmé qu’elle présidente, elle mettra dans la loi : l’interdiction des licenciements boursiers. Là, on a vu de profondes divergences entre les candidats, particulièrement entre Royal, Martine Aubry et François Hollande.

D’abord, je regrette que les candidats sur le plateau y voient quelque chose de « très archaïque », au contraire, c’est très innovant et très juste comme idée. Malheureusement, dans le feu des échanges du débat, Ségolène Royal n’a pas très bien expliqué comment elle conçoit le dispositif qu’elle contre mettre en place, et cela a été un manquement de sa part.

Pire, avec les commentaires post-débats vus sur I-télé, les commentateurs journalistes Jean-Marc Sylvestre et C. Barbier en ont fait une caricature. En ressortant leurs vieux schémas de pensées dans un réflexe pavlovien, ils ont hurlé : Archaïsme ! Utopie ! Irresponsable ! Il ne leur vient pas à l’esprit de procéder de façon plus rationnelle : puisque Ségolène Royal émet cette idée, sans a priori idéologique, essayons de bien voir et comprendre ce qu’elle propose concrètement. D’ailleurs, bien souvent concernant Royal, si on est un peu honnête, on peut constater que bien souvent qu’elle a souvent raison avant les autres (encadrement militaire des mineures délinquants, pass-contraception, Banque publique d’investissement pour les PME, réaffirmation à gauche des valeurs et des symboles nationaux, dénonciation de la taxe carbone et toute forme de fiscalité écologique punitive qui frapperait surtout les plus faibles mais plutôt construire une fiscalité incitative qui favoriserait la croissance verte, … ). Au début, les bienpensants ont hurlé à la bêtise, à l’incompétence, etc. Mais l’avenir lui a donné raison et rendu justice. Et là encore, je crois qu’elle est visionnaire et innovante.

Pour comprendre cette idée d’interdiction de licenciements boursiers, il faut la lire. Il faut lire son dernier son dernier livre  qui est disponible en librairie et sur son site : Blog officiel de Ségolène Royal . Mais mieux encore, elle a mené un brillant débat sur RTL avec JM Apathie, E. Revel et E. Mougeotte durant lequel elle a très bien montré ce qu’elle compte faire : Ségolène à l’émission Le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro: qu’est-ce qu’un licenciement boursier ? Leçon d’économie à 3 journalistes inattentifs (vidéo+texte+photos, émission intégrale)

Je recommande particulièrement la lecture retranscription faite par F. Moulin, toute la retranscription.

Ici, je vais m’efforcer de bien réexpliquer l’idée de vouloir mettre en place l’idée d’inscrire dans la loi l’interdiction des licenciements boursiers.

D’abord, il faut rappeler que le projet de Ségolène Royal est parti d’un problème concret (c’est souvent ainsi que procède Royal, partir des cas problèmes réels et proposer des réponses simples)  : le cas des ouvriers de « LU » de Danone, qui ont été licenciés non pas pour des raisons économiques, mais pour faire monter le cours des actions Danone à la bourse. Face à ce scandale, Jospin avait dit aux ouvriers : « L’Etat ne peut pas tout ». C’est l’une des raisons de l’échec de Jospin en 2002 (les ouvriers ont déserté le PS). Ces ouvriers se sont battus judiciairement pendant 10 ans (certains ouvriers par désespérance se sont suicidés) et la justice leur a enfin donné raison. LU (Danone) a fauté, elle n’a pas respecté la loi, car en France on peut licencier un employer pour deux raisons : faute ou raisons de difficultés économiques. Dans le cas de LU, les ouvriers n’ont été licencié pour aucune de ses raisons (LU avait de très bons résultats économiques). Donc, ces licenciements contreviennent à la loi.

C’est à partir de ce cas que Ségolène Royal a promis à ces anciens ouvriers de LU frappés par cette injustice que dans l’avenir, l’interdiction des licenciements boursiers sera une loi, leur lutte n’a pas été vaine. Car il est inacceptable d’attendre chaque fois dix ans de dures batailles judiciaires et beaucoup de dégâts et souffrances, pour que l’injustice soit reconnue et condamnée.

Pour Royal, il vaut mieux prévenir que guérir, il vaut mieux agir en amont qu’en aval, il vaut mieux éviter que les travailleurs n’aient à subir un tel malheur au lieu de leur rendre justice (s’il ont beaucoup de chances) après des années de souffrance et de luttes. C’est une constante chez Royal : pour elle, il vaut mieux être dans une approche anticipatrice (Etat anticipateur) au lieu de subir. Si on observe bien Royal, il y a chez elle un côté « un peu en avance sur son temps », « raison avant les autres ». D’où chez elle, le sens, l’intuition, le souci de l’avenir très présent. D’où : Désir d’avenir, la révolution écologique de l’économie pour l’avenir, le souci de la jeunesse, agir sur la délinquance juvénile, etc.

Quand j’entends des journalistes dénoncer l’archaïsme et l’utopie. C’est parce qu’ils sont dans leur enfermement idéologique (l’ultralibéralisme) qui nous a mené là où nous sommes : la crise, le trou. Royal ne cherche pas, un retour vers le passé, c’est-à-dire un rétablissement de l’autorisation administrative des licenciements. Ce qu’elle cherche, c’est lutter contre une aberration, les licenciements boursiers contre lesquels nous devons tous lutter. Nous savons que cela existe : Que fait-on ? On croise les bras en disant qu’on y peut rien ? Non, nous devons lutter et proposer des « solutions efficaces ». Et la démarche qu’elle propose est innovante et efficace.

L’idée de Royal, c’est de mettre en place un processus à trois étages :

1ère Etage :

Précisons que pour Royal, la démocratie sociale, le dialogue sociale est la pierre angulaire du dispositif : « La législation française est très en retard par rapport aux décisions de la justice, par rapport aux décisions du tribunal, et par rapport à ce qui se fait dans les pays plus performants que les nôtres, car moi je considère que la qualité des relations sociales dans l’entreprise, y compris sur les stratégies économiques de l’entreprise. Dans les pays du nord de l’Europe, en Allemagne les organisations syndicales ont un droit d’accès parce que c’est comme ça qu’on associe les forces syndicales à la dynamique positive de l’entreprise, c’est quand les gens sont partenaires de l’entreprise, que l’entreprise avance et devient compétitive, et pas quand les gens se méfient les uns des autres. Et donc la transparence sur les résultats économiques de l’entreprise qui est un droit dans certains pays, et notamment dans ceux que je viens de citer, est un élément de l’efficacité économique.

Mais on est en France dans un système où les relations sociales sont tellement dégradées, sont tellement archaïques, où quand vous voyez qu’il faut de jugements comme ceux-là parce que certains patrons se comportent mal et qu’on a des entreprises-voyous, qui portent d’ailleurs atteinte à la réputation de toutes les entreprises.

(…)Moi c’est la société que je souhaite construire. C’est une société où les gens se parlent, où il y a de la transparence, où les gens se font confiance, parce que c’est comme ça qu’une entreprise avance, c’est pas avec des conflits sociaux, des mensonges, ou la façon d’occulter les comptes que les entreprises avancent, parce qu’un jour ou l’autre ça va se retourner contre les entreprises. » (Propos tenus sur RTL)

Donc, si une entreprise veut licencier un certain nombre de salariés, les dirigeants de l’entreprise et les représentants des travailleurs (les syndicats) doivent pouvoir s’entendre sur le fait que nous ne sommes pas dans le cas de licenciements boursiers, mais bien parce que l’entreprise connaît des difficultés. Donc, il s’agit pour les dirigeants d’entreprise de rentrer en dialogue avec les salariés, et non faire tomber comme un couperet un plan de licenciement.

Ensuite, s’il y a désaccord entre les deux parties, nous passons au :

2ème Etage :

En cas de désaccord, les deux parties s’entendent sur la désignation d’un expert indépendant (ce qui se fait en Europe du Nord et Allemagne en cas de litige) qui va dire si, oui ou non, les licenciements sont boursiers ou non.

Si encore là encore, l’une des parties est insatisfaite du jugement de l’expert indépendant, nous au :

3ème Etage :

Si après l’avis de l’expert indépendant, il n’y a toujours une divergence sur le fait que le plan de licenciement soit ou non des licenciements boursiers. C’est à la justice de trancher, le juge dira le droit, comme on pu le voir pour les ouvriers de LU. Mais avec cette procédure proposée par Royal, nous n’aurons pas une injustice, des vies brisées et seulement bien plus tard la reconnaissance d’une faute et d’un préjudice subi.

Mais seulement avec la procédure de Royal, il faut que tout cela se passe vite, car une entreprise peut sincèrement avoir besoin de faire une réduction de personnelle, elle ne faudrait pas que la procédure traîne pendant une longue période. Cela pénalisera l’entreprise. Ce que nous voulons c’est la justice, empêcher la survenue de cette horreur que sont les licenciements boursiers, pas tuer les entreprises. Pour les deux parties, il serait bon que l’ensemble de la procédure n’excède pas 3 ou 4 mois.

Cela nous ramène à la campagne de 2007, rappelez-vous quand Royal avait loué la célérité des tribunaux Chinois. Par mauvaise foi [1], on en a fait tout en plat, mais elle parlait des procédures relatives au commerce, car le monde de l’économie va très vite, nous devons faire en sorte que les dossiers ne traînent pas trop. C’est une grande faiblesse pour la France. Aujourd’hui de nombreux entrepreneurs évitent de trop se lancer dans des procédures judiciaires quand elles sont lésées, car les procédures sont trop longues (lentes) et coûteuses, donc ils y perdraient. D’où le fait qu’ils privilégient le fait de passer des accords insatisfaisants et injustes, mais qui valent mieux que des procédures interminables Voilà, l’état de notre justice commerciale. Si on veut bien éviter de tomber dans le piège de ceux qui veulent qu’on se scandalise plus vite qu’on ne pense, alors on finira par tomber d’accord qu’il est nécessaire que les procédures judiciaires relatives aux affaires commerciales soient traitées avec SERENNITE et CELERITE.

Donc, loin de la caricature que la bienpensance journalistique veut faire croire, et même si le débat n’a pas réussi à bien expliquer l’idée de Royal, on peut constater que l’idée est intéressante. Loin d’être rétrograde, elle est moderne : elle favorise le dialogue social (redonner un souffle nouveaux à la vie syndicale) et elle permet de redynamiser la justice commerciale. Cette idée d’interdiction de licenciement boursier est complétée par le conditionnement des aides étatiques par la formation en alternance et l’engagement des jeunes, l’interdiction de délocalisation et de licenciements. Comme, elle dit : « Tout se tient ».

Mais, surtout en interdisant les licenciements boursiers, on réhabilite la VALEUR TRAVAIL. On réaffirme avec force que les Hommes, les travailleurs sont au-dessus des valeurs et logiques financières. Ainsi, on redonne de la sécurité aux millions de travailleurs (surtout les ouvriers) de ce pays. 

Deux autres candidats ont émis des idées face aux licenciements boursiers :

Martine Aubry :

Je n’ai pas bien compris ce qu’elle propose. Elle n’a pas été claire. Mais, cela m’a semblé plutôt « bureaucratique ». Si quelqu’un a compris exactement ce que propose Aubry, je serai heureux de le lire dans les commentaires.

François Hollande :

Une fois de plus, il m’a déçu. Très péremptoirement et orgueilleusement, il est intervenu pour dire une grosse connerie (c’est mon avis) et il a fait une immense faute. Pour lui, ce ne sont pas les procédures administratives (référence à l’idée d’Aubry), ni les procédures judiciaires (référence à l’idée de Royal) qui résoudraient les licenciements boursiers, ce qu’il faut ce sont les pénalités financières.

Même si je n’ai pas fait l’ENA (aucun mépris de ma part de l’ENA) comme Hollande, mais je pense que pour frapper pénalement une quelconque personne morale, il faut un minimum de procédure judiciaire, même un petit PV pour mauvais stationnement est une procédure judiciaire. Et toute personne morale sanctionnée à le droit de se défendre, donc c’est à quel Français naïf, Hollande veut faire a croire que les entreprises vont accepter docilement les pénalités financières, sans se défendre (et c’est leur droit), sans engager de procédures judiciaires. Donc, pénalités financières = procédures judiciaires. Ainsi, ses petits tours de passe-passe rhétoriques trompent les commentateurs complaisants et obnubilés par sa « présidentialité », ils ne rouleront pas les simples citoyens dans la farine. Alors, à propos des licenciements boursiers, ou ils nous prend pour des buses, ou c’est lui la triple buse.

Mais là où François Hollande me déçoit encore plus, c’est qu’avec son idée de pénalités financières, c’est qu’il s’inscrit dans la logique financière, et il n’y met pas un terme. Ce qu’il ne comprend pas, c’est qu’interdire les licenciements boursiers, c’est défendre la Valeur Travail. Ce n’est pas seulement d’argent dont il est question, mais de dignité, de conduites inadmissibles qu’il faut prohiber. C’est dire à tous les travailleurs de ce pays qu’ils ne sont pas que chiffre et valeur monétaire. Décidément, Monsieur Hollande (comme Monsieur Jospin) vous n’avez toujours rien compris, ce qui révolte les travailleurs de ce pays, et pourquoi les ouvriers désespèrent du Parti Socialiste et de la politique. Un politique ne doit pas avoir peur des jugements moqueurs de certains esprits étriqués, si en son for intérieur, il est convaincu que son combat est juste, s’il pense que son projet sert la communauté, qu’il s’y engage de toutes ses forces. Ce que demande les Français avant tout, c’est de la JUSTICE, la vraie.

Chers concitoyens, nous sommes à dix jours du vote, et la probabilité est grande que le futur président de la France sorte de ces primaires. J’entends beaucoup tenir un raisonnement, hélas malhabile. Un homme (ou une femme) avisé doit voir venir le danger de loin. Trop de citoyens « désabusés » se disent : les socialistes sont des vendus aux lobbies, des socio-traîtres, des égoïstes, etc. Soit, ce ne sont pas des candidats parfaits, mais qui l’est ? On n’a toujours des griefs à l’endroit de quelqu’un. Mais ce dont nous devons prendre conscience, c’est qu’il y a des gens ‘blancs’, ils sont rarissimes, il y a des gens ‘ténébreux’, ils sont un peu plus nombreux que les précédents, et puis toute la palette des ‘gris’, c’est dans cette gamme que se situent la plupart des hommes. Nous devons éviter tout manichéisme, nous devons éviter la pensée dichotomique : tout ou rien, blanc ou noir, etc. L’intelligence disait Nietzsche, c’est la nuance. Nous devons être adultes et accepter la dimension tragique de la vie, de l’histoire, de la démocratie. Il nous faut choisir, ils nous faut aller voter, ce qui se déplaceront déciderons pour nous. C’est trop facile, de toujours se plaindre, d’un tel ou d’un tel président ou politique, mais quand il faut allez voter, on ne se déplace pas. Pendant, cinq ans nous avons dénoncer la sarkozye, pendant cinq ans nous avons dit qu’il a été l’homme pousser au pouvoir par les puissances d’argent, pendant cinq ans nous avons dénoncer le président des riches. Maintenant que le temps du choix et la possibilité de changer les choses sont là, que fait-on ? Nous voyons bien que là encore, de puissants lobbies s’efforcent de nous imposer un choix, que fait-on ? On râle, on boude, mais on ne fait rien pour bouleverser les plans de nombreuses coteries qui ne pensent qu’à elles et leurs intérêts particuliers.

Nous devons aller voter pour l’un de ces six candidats, non pas parce qu’il y a parmi eux quelqu’un de parfait, mais par AMOUR PROFOND DE LA FRANCE. Ce n’est pas nécessairement par passion pour tel ou tel candidat, mais parce que nous le devons à la France, nous devons nous réapproprier le pouvoir, la démocratie contre tous les oligarques qui méprisent le peuple de France. C’est une occasion en or, quand on nous donne l’occasion d’aller voter et de défaire les petits calculs nos élites perverties, saisissons-là. Evitons de nous retrouver sur Internet à nous plaindre de la dérive oligarchique alors qu’on n’a rien fait pour l’empêcher. Certes aucun président ne sera parfait, mais on peut ruiner les combines des oligarques. Bon Dieu, c’est une occasion pour frapper d’un grand coup d’effroi ces personnes-là. Cette personne que nous élirons lors des primaires, n’est pas encore le président élu, nous verrons quelle campagne elle mènera, et en avril et mai 2012 nous déciderons définitivement, mais pour l’instant, ces primaires sont une occasion de signifier à tous ces gens que le vote, le choix, il n’appartient qu’à nous. Ce choix ne nous lie pas obligatoirement, si en cours de campagne, celui que j’ai élu me déçoit, en quoi suis-je tenu de voter pour lui. Au candidat élu par cette primaire, de faire ses preuves et d’encore convaincre. Je peux me déplacer parce que je me dis, qu’au second tour de présidentielle, je préfère que se soit lui que j’ai à accorder mon vote.

Chers compatriotes, nous devons aller voter à ces primaire au nom de la LIBERTE : celle d’orienter le pays, notre pays dans la direction qu’on veut, car c’est nous qui sommes le SOUVERAIN, et personnes d’autres. Déjouons les plans des coteries, qui pensent déjà à leurs avantages futurs. Nous sommes les descendants des Révolutionnaires de 1789, ils se sont battus et beaucoup contre les toutes les formes de dominations. A quoi assiste-t-on ? C’est le retour des dominations et du mépris. Eh bien dimanches 09 et 16 octobre, c’est notre tour. Nous devons être fidèles à ses paroles de La Marseillaise :

Couplet des enfants :
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus.
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus. (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.

Je vous fais part de mon choix, je fais le choix de Ségolène Royal, car elle la plus libre des lobbies, elle est profondément patriote, pas de ce patriotisme étriqué, mais ce patriotisme GRAND. Elle aime la nation dans son unicité, le peuple dans sa pluralité, le territoire dans sa globalité. Elle est innovante, ce n’est pas une idéologue, elle est pragmatique, elle a des valeurs profondes. Elle ne veut pas s’enfermer dans une posture, un camp, car il sait qu’il est parfois nécessaire pour les intérêts supérieurs de la nation de transcender les clivages. Elle a une vision pour la France. Elle n’est pas la caricature que beaucoup de gens se font, particulièrement les médias. Elle a des défauts et des carences que je n’ignore pas. Mais elle a d’immenses qualités. Elle est tenace, elle est l’une des rares politiques, qui prend des risques, elle ose, elle n’a peur de personne, elle est courageuse (elle a des couilles). Elle ne se soumettra jamais à quelqu’un, elle a une haute idée d’elle-même (Femme debout) et de la France. Il y a chez elle beaucoup de l’attitude gaullienne. Aussi pour elle, l’exercice du pouvoir (comme de Gaulle), c’est un lieu entre le peuple et la personne qu’elle a investit des fonctions suprêmes. Ce pacte, il est profond, c’est le côté mystique de Royal. Je la préfère parce qu’elle est la fois folle (elle a de l’audace plus qu’aucun autre) et elle est sage car elle est une véritable stratège.

Royal met en lumière les problèmes que les autres leaders politiques négligent : la crise de la ruralité, la crise de l’outre-mer. Elle est une des rares à parler vraiment aux classes populaires. A. Montebourg est intéressant, mais il est encore vert (pas encore arrivé à maturité). Gouverner, c’est comme faire la guerre. Il faut à la fois être audacieux et être d’une extrême prudence, avoir de la dextérité. Pas seulement le verbe haut. Il n’a pas cette profonde intuition, ce ressenti profond du pays, le sens de son histoire. Il ne maîtrise pas encore tous les arcanes du pouvoir, Ségolène Royal si. Elle a la rage, la volonté de puissance, cette profonde volonté de réussir, de faire mentir tous ceux la méprise et la prend pour une incompétente. Et puis, avec Ségolène Royal, elle aura le pouvoir, mais les journalistes et certains réseaux d’influence qui la détestent seront en face d’elle, elle aura envie de les briser comme ils l’ont maltraitée. Il y aura moins cette connivence : Eux parce qu’ils la déteste seront très regardant sur ses actions, et elle pour gouverner, elle n’aurait qu’un véritable atout nous. Elle ne pourra que s’appuyer que sur nous. D’ailleurs, elle l’a très bien compris, aussi elle celle qui veut faire passer certaines réformes par référendum (Réforme fiscale, retraites, etc.).

Elle a une vision et un vrai projet pour le pays. Deux internautes ont fait des synthèses : QU'EST-CE QUE LE SÉGOLÉNISME ? par Sandrine Piaskowski, Les Les propositions de Ségolène Royal de Noel Nel (sur DA Grand Nancy). D’autres ont publiés : Henriclès (pseudonyme) a édité un e-book Et si c'était elle en 2012 ?, De quoi Ségolène Royal est-elle le nom ? Éleuthère E.R., De quoi Ségolène Royal est-elle le nom ? Introduction au ségolénisme. ILV-Édition, 2011, 288 pages. Disponible à la commande ici : http://www.ilv-edition.com/librairie/quoi-segolene-royal-est-elle-nom.html

Bref, chacun au cours de ses prochains jours doit agir en responsabilité. Dépassons nos facilités, notre paresse intellectuelle qui nous enferme dans nos préjugés, dans le prêt-à-penser. Mettons la France par-dessus tout (putain ! On l’aime ce pays !). Bougeons-nous, donnons un peu à la France comme elle a su nous donner. Elle va mal la France, réveillons-nous, informons-nous et prenons nos responsabilités. Un vote ce n’est pas un défouloir. Rappelons-nous qu’en coupant la tête à Louis XVI, nous somme devenu le souverain. Agissons comme le souverain, agissons en dépassant nos œillères idéologiques, agissons par amour tripal pour la France, agissons avec intelligence, responsabilité et patriotisme.

C’est le devoir de tout citoyen de s’informer et ainsi pouvoir décider en toute connaissance et lucidité. Car trop souvent nous ne nous informons pas assez, et nous nous berner par nos préjugés, la doxa et les clichés médiatiques. Il n’y a pas de démocratie sans vertu, car la vertu en est le principe (Montesquieu). Cette vertu, elle doit d’abord être le fait du simple citoyen. Nous devons être exigent pour nous-mêmes et pour les autres. Nous sommes les enfants des Lumières, et la devise des Lumières, c’est « Ose savoir ». Car c’est par le savoir et la vertu qu’on devient libre et se met debout. 

[1] Je voudrais ici donner ma lecture de ce tournant de la campagne de 2007 qu’à été le voyage de Ségolène Royal en Chine. La mémoire collective grâce à la presse, bras armée de beaucoup d’opération d’intoxication manipulation, n’a retenue que : Bravitude, éloge de la justice chinoise et s’habiller en blanc en Chine alors que c’est une couleur de deuil là-bas. A partir de ces 3 éléments, du jour au lendemain on a bâti l’image d’une bécassine qui est totalement inculte et incompétente qui lorsqu’elle ouvre la bouche ne dit que des bêtises. Quelques jours encore, nombreux sont les journalistes qui louaient son habileté politique.

Ce voyage a été un moment charnière, à partir de là Royal a perdu la main, tout s’est retourné contre elle. Certes il y a le fait que ses petits camarades socialistes ont joué la défaite. Mais, il y a la quelque chose de surréaliste : comment se petit mots à l’étranger peuvent faire basculer une campagne ? Pour moi, il y a quelque chose qui a échappé à beaucoup, et qui ne peut pas se dire ouvertement, mais qui concerne la politique étrangère et le jeu des puissances. En fait, selon moi, pendant toute l’ascension irrésistible de Royal, il y a eu une méprise de la part de beaucoup de gens du microcosme (relais d’influence), sur la personne de Royal et sa vision du monde et de la politique étrangère de la France qu’elle voulait mener. Beaucoup pensait que Royal avait à peu près la même vision de la politique étrangère de la France que Hollande, DSK, Aubry et autre social-démocrate. Cette méprise a pris avec le voyage en Chine. Car Royal s’est révélée très nationaliste. En fait, Ségolène Royal n’avait de mener une politique qui convergerait avec les intérêts US. Les Américains dans leur politique impériale ont besoin d’avoir dans les pays alliés des dirigeants qui vont dans leur sens, surtout sous l’ère Bush et depuis que Chirac leur a dit « NON » pour la guerre en Irak. Ainsi, ils activent tous leur réseaux d’influence possible pour favoriser l’accession au pouvoir de ceux qui leur sont proches. Ils ont découvert que Royal ne convenait pas à leur espérance (elle n’est pas comme Hollande, son compagnon qui est aussi membre de French American Fundation, organisme d’influence américain en France). D’où le fait que par la suite, ils ont tout misé sur Sarkozy (sur l’ascension de Royal, T. Meyssan raconte n’importe quoi). D’où, Royal, pour mieux réaffirmer son refus de soumission, a fait sienne cette devise : « FEMME DEBOUT » (devise des femmes antillaises qui expriment leur refus de l’esclavage, de la soumission). Ce jeu de l’ombre ne peut pas toujours être dévoilé au grand jour, mais il existe. Attention, je ne suis pas entrain de dire que Royal a perdu à cause des USA, mais les Lobbies US ont joué contre elle, ce qui a concouru à sa défait (comme d’autres paramètres comme ses propres erreurs). Et les américains qui ont toujours accordé une importance à tout ce qui est communication (c’est leur grand atout stratégique et c’est la faiblesse de la France), ils ont beaucoup d’influence dans la plupart des médias de la planète. Ainsi, ils peuvent activer les aboyeurs médiatiques.

Qu’on n’y voit pas un anti-américanisme, je sais bien que les Américains nous font ce que nous même faisons dans les pays africains, c’est le jeu des puissances. Mais c’est juste par amour de la France, la Grande Nation (c’était l’un des surnoms de la France), ne soit plus qu’une marionnette aux mains des autres. Ce que les USA n’ont pas réussit concernant la France après la Seconde Guerre (en faire un petit pays), ils le réussissent aujourd’hui sans trop se forcer, parce que nous ne voulons pas voir plus loin que le mouvement des ombres projetées.

Royal ce n’est pas Hollande et les autres du PS, elle vient de par ses origines familiales de la droite très nationaliste et de tradition militaire. Même si elle s’est construite en partie en révolte contre son milieu, elle en a gardé une profonde influence. La nation, la grandeur et l’indépendance pour la France, ce sont des choses qui résonnent profondément en elle et vient de son milieu. Dans la construction de Royal, par révolte contre le père, elle admire la figure détestée par le père : de Gaulle. En effet, il faut comprendre que si pour Royal, Mitterrand est le mentor qui l’a initiée à la politique et à qui elle demeure fidèle, le modèle pour elle, c’est de Gaulle. Alors qu’on ne s’étonne pas quand elle parle d’une possible alliance qui part de l’extrême-gauche aux gaullistes républicains. Ce n’est pas une chasse aux voix, c’est lié à ses propres convictions et admirations. Et il faut savoir qu’elle s’est toujours bien entendue avec de nombreux gaullistes.

Ségolène Royal ne veut pas d’une France soumise aux USA, au contraire pour elle, la France doit demeurer allié aux américains, tout en n’hésitant pas lui faire des croche-pieds, éviter le plus possible une dépendance de la France par rapport aux USA, partenaire oui mais égaux. Chacun est libre, il n y a pas de grand-frérisme américain (comme on peut le voir chez Hollande, DSK, etc.). Pour elle l’indépendance de la France passe par l’Europe et par une des alliances avec les puissances émergentes (Chine, Brésil, etc.) pour contrebalancer l’empire US. D’où sa diabolisation après son voyage en Chine.

Sur le plan européen, la puissance française passe surtout une profonde alliance Franco-allemande pour diriger en tant que leader assumé l’Europe et réduire l’influence britannique. Car le Royaume Uni, du fait de son ambivalence et de sa politique économique, est en déclin, L’Allemagne est elle aussi dans l’avenir condamnée à un déclin relatif du fait de la bombe démographique (vieillissement). Dans 25- 30, la France sera plus peuplée ce qui n’a plus été le cas depuis le 19ème siècle. L’Europe de Royal, n’est pas l’Europe de Aubry ou Hollande. Quand elle parle des Etats-Unis d’Europe, elle n’est pas europocrate. Pour elle, c’est la réaffirmation de la puissance des Etats (rappelons-nous que c’est une vraie « énarque », elle est très attachée l’Etat et à la puissance publique). Pour elle, il faut réaffirmer le couple franco-allemand. En parlant d’un gouvernement économique européen, elle court-circuite la Commission, elle veut un ministre de l’économie commun aux deux pays, donc il s’agit de construire un noyau de politique commune fort, qui devra rendre compte aux parlements des deux pays. Ainsi, nous ne créons pas une structure qui serait au-dessus des souverainetés allemande et française, mais d’une structure, qui serait soumise aux deux souverainetés. Ce sous-ministre commun permettra la mise place d’une convergence, de vraies politiques industrielles communes. La France pourra apprendre ce qui marche en Allemagne (même si, tout ne peut ni ne doit être imité, nous sommes deux pays très différents). Ainsi, l’alliance permettra en partie une réindustrialisation de la France. Mais Royal est lucide, une alliance franco-allemande passe par le fait que la France donne un certain nombre de gage à l’Allemagne : la discipline budgétaire et la réduction des déficits. D’où l’établissement d’une règle de bonne gestion des deniers publics, non seulement cela nous incite à mieux gérer nos finances, mais cela nous permet de mieux convaincre les Allemands. C’est comme cela que la France obtiendra en contrepartie la mise en place de politique industrielle commune. Pour elle l’alliance franco-allemande est nécessaire car elle veut transformer le statut de la Banque central Européenne (BCE). Elle veut convaincre les Allemands qu’on a un dilemme : ou l’on choisi les banques, ou l’on choisi nos industries, il faut faire un choix. Et c’est une conviction qu’elle porte depuis longtemps : lire Ségolène Royal : les sectateurs, la madone et... de Caquerole.

Ce qu’il faut comprendre c’est que Royal est une vraie patriote et c’est l’une des raisons pour lesquelles elle est tant combattue. Les lobbies de l’ombre trafiquent toujours loin de nos regards, après avoir voulu nous imposer DSK comme un messie (mais l’ange protecteur de la France nous a épargné cette coupe amère !), ils en ont fabriqué un autre : François Hollande, même « américanophilie suspecte », actuellement mêmes scores dans les sondages, ô miracle de la nature, comme s’ils étaient interchangeables ! Il y a surtout un outil d’influence formidable IFOP-PARISOT. Ce que beaucoup de gens ignorent, c’est que la plupart des sondages relatifs aux primaires sont faits, ô miracle, par l’IFOP ! sondages qui sont les plus contestables. Je rappelle que Royal et Laurence Parisot s’aiment d’un amour profond. Mais surtout ce qu’il faut comprendre, c’est que Parisot est devenue présidente du MEDEF grâce au soutien du secteur financier (banques et assurances), du secteur pharmaceutique (tient Servier et son médiator n’est pas loin), bâtiment (tient Bouygues n’est pas loin !), secteurs économiques très en accointance avec la sarkozye. Qui depuis de longues années menace ce secteur par des réformes, car elle a des chances de parvenir au pouvoir ? Royal, Bingo ! Ce qu’il faut comprendre c’est qu’il existe dans le patronat français une guerre larvée entre le secteur industriel et le tertiaire (affaire de l’UIMM), surtout les secteurs sus-cités. Loin de toutes les gesticulations vaines de sarkozy, il y a une véritable absence de politique industrielle française, les industries sont les enfants pauvres de la politique nationale. Les financiers et autres se sont emparé du patronat à leur profit. D’où en partie le malheur de l’industrie française. Parallèlement, en Allemagne, les industriels ne sont pas marginalisé mais sont dans un vrai partenariat avec la puissance publique, d’où en partie leur bonne santé. Pour Royal, la politique industriel passe par une banque publique des PME et vision sion stratégique d’avenir (particulièrement la révolution écologique, qui est la nouvelle frontière).

Si vous observez bien la vie politique, vous constaterez que Royal a souvent eu des paroles très dures envers les secteurs favorisés du MEDEF, car leurs activités de lobbying nuisent au reste de l’économie. Ces derniers, via IFOP-Parisot, font tout pour l’enterrer politiquement en représaille. C’est là le Péché de Royal. Quand elle parle de remettre les banques au pas, on crie à l’archaïsme. Quand elle parle de système corrompu, on pense qu’elle surfe sur le populisme. Non, elle sait de quoi elle parle car elle subit tous les jours les représailles. A contrario, chouchou Hollande, promet-ils une réforme bancaire ? Chouchou parle-il vraiment de politique de restructuration et réindustrialisation de notre pays ? Pourtant, l’homme qui nous promet du chiraquisme (synonyme d’immobilisme) sans Chirac est considéré par le Français comme celui qui est le plus à même de redresser le pays, dixit les sondages !

Je termine en affirmant ma conviction : Royal a des défauts, mais elle a une vision pour le pays, qui n’est pas soumission mais redressement national. Vous n’entendrez jamais qu’elle appartient à tel ou tel cercle. Avec qu’elle on a plus de chance de voir un changement profond. Elle n’est pas la cruche que le microcosme caricature, elle connaît bien le pays (mieux que les jeunes Valls et Montebourg). Donnons-lui sa chance, accordons-nous cette chance.

" Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. " René Char

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Le saviez-vous ?

  •  l'incompétence, n'est pas là où on le dit ...

 

  • Ségoléne Royal a déclaré qu'il n'était pas utile d'attendre une loi pour
  • appliquer cette mesure;

  • Réponse du député UMP téléguidé par Sarkozy: il conseille
  •  à Mme Royal de relire la constitution.

  • Réponse de S Royal: il existe un article de 1945 qui exprime
  • clairement que les mineurs en prise avec la justice peuvent être
  • pris en charge dans des établissements "agréés".


  • Qui est incompétent ?